Les merles sont à l'affût

Que l'on soit à la maison, en ville dans un parc où à la plage...

...les merles sont là, à l'affût du moindre petit morceau de pain ou autre.

Même pas peur de se rapprocher ...

... par contre une fois le morceau dans le bec...

Hop!!! c'est parti !

Madame recto-verso

Cette Dame araignée répond au petit nom de Argiope argentata , et il s'agit bien d'une femelle, le mâle étant tout petit, tout petit, hélas à ce moment là Monsieur était parti...

L'avantage d'une toile d'araignée, c'est que l'on peut voir, Madame, recto-verso, pas moyen de cacher ses dessous.

Hypercompe icasia

Un des nombreux papillon de nuit qui animent nos soirées.

Après maintes recherches, il s'avère qu'il s'agit de la femelle Hypercombe icasia.

Voici le mâle que j'avais déjà identifié, il y a quelques temps, c'est à cause ou plutôt grâce à cette  vague ressemblance que j'ai pu identifié la femelle.

Plutôt passive si on y touche pas.

Mais très nerveuse, dès que l'on s'approche, en même temps, elle nous montre son thorax orange.

Papillon de nuit

Voici un des nombreux papillons de nuit qui viennent animer nos soirées.

Après quelques recherches, je n'ai pas pu réussir à l'identifier.

Alors je lance un appel, si par un grand hasard , une personne connaissant cet animal passe par ici, je lui serai très reconnaissante de laisser un petit commentaire pour nous faire part de sa grande érudition.

Merci beaucoup.

Notre ami Bernard fait de la varappe

Hier, rencontré sur la plage, ce bernard l'hermite habitant la coquille d'un achatine (souvenez vous) se promenait tranquillement.

Il rencontra soudainement une corde échouée depuis longtemps.

Monsieur a voulu voir de quoi il était capable.

Mais il s'est bien vite rendu compte que se déplacer sur le sable était tout de même plus simple et plus rapide.

C'est la chenille qui redémarre...

Après avoir goulûment mangé les feuilles de notre frangipanier blanc (plumeria pudica), cette gourmande à l'air de se diriger vers un autre frangianier du jardin (cette fois plumeria rubra).

Elle a l'air un peu ivre, certainement d'avoir abusé de cette plante toxique pour nous.

Le sucrier

Un joli nid posé dans les branches du pamplemoussier du jardin.

A l'intérieur deux bébés sucriers attendent bruyamment leur repas.

Voici donc un autre oiseau vivant à proximité de notre maison.

Le sucrier, Coereba flaveola est un petit passereau très courant aux Antilles.

Il est essentiellement nectarivore mais se nourrit aussi de petits insectes et de fruits. 

Pour attirer cet oiseau beaucoup de gens mettent du sucre à sa portée, d'où son nom.

Pour en savoir plus allez voir là

Une petite visite matinale

Ce matin, tout près de la maison, nous avons vu ce crabe cirique de rivière (guignota dentata).

C'est un crabe qui vit aux bords des cours d'eau, il est omnivore et charognard et se nourrit d'aliments charriés par l'eau.

On en voit rarement jusqu'ici.

Près de chez nous il y a quelques ravines et une petite rivière à deux kilomètres, ce qui expliquerait sa présence.

Sinon, ils sont nombreux en bord de rivière et aussi dans la mangrove.

 Normalement ses deux pinces sont de taille à peu près identique, mais celui ci en avait perdu une.

Sa carapace au plus large fait à peu près 12 cm.

  Comme beaucoup de crabe, il prend un air menaçant à notre rencontre, mais dès que l'on est tout proche, il recule.

J'en connait qui aurait tout de suite fait chauffer l'eau et hop! une petite cuisson pour le repas du midi.

Sa consommation aurait un effet sédatif, je n'ai jamais essayé.

Et celui là est reparti comme il est venu.

Astérie, étoile de mer

L' étoile de mer est un animal,  on en dénombre au moins 1 500 espèces réparties dans plus de 30 familles dans tous les océans.

En général, elle a cinq bras mais elle peut en avoir plus, elle peut mesurer 5cm pour la plus petite jusqu'à 1,40m pour la plus grande.

L'étoile de mer, astérie a généralement un corps rigide.

La bouche est située sur la face inférieure du corps.

De longueur variable selon les espèces, les bras portent, également sur leur face inférieure, des rangées de minuscules pieds tubulaires s'appelant des podia permettant à l'animal de se déplacer, de se fixer et de capturer ses proies.

La face supérieure du corps, rugueuse et garnie de plaques rigides, porte souvent des excroissances ou des épines.

L'animal est doté d'un estomac volumineux situé dans la partie centrale de l’étoile de mer.

Les bras abritent les organes génitaux et le tube de l’estomac.

Elle se nourrit de coraux, coquillages, moules et de crustacés. 

Elle utilise ses bras pour ouvrir les coquillages puis introduit son estomac dans la coquille pour digérer la victime.

 Elle met 1h30 pour ouvrir la coquille, 8h pour manger son repas et 1 journée pour digérer.

Oufffff!!!

Par contre l'étoile de mer ne se mange pas.

Nos Merles

Nous aussi nous avons des merles.

Il s'agit de Quiscarlus lugubris qui fait partie de la famille des Embérézidés.
Le mâle est noir brillant avec des reflets d'un bleu métallique, sa compagne est grise.

 Ils se déplacent en bande bruyante.

Autour de la maison, il sont très nombreux et passent la journée à proximité, vous n'allez pas tarder à savoir pourquoi.

C'est l'oiseau le plus commun et le plus familier des Antilles.

Cette femelle est en train de surveiller la maturité des "prunes d'Espagne ", ce qui est dommage, c'est qu'ils vont nous les manger avant qu'elles ne soient vraiment mûres.

Son alimentation est très variée, à la base  fruits, insectes  et anolis, mais ça c'est sans compter sur les croquettes du chat.

 Après les crapauds, les merles s'y mettent aussi, il serait intéressant  de regarder de près la composition de ces fameuses croquettes.

Voilà donc pourquoi les merles sont si nombreux autour de la maison.

Vous noterez à quel point ils sont disciplinés, ils font la queue et pourtant ce sont bien des merles antillais pas des merles suisses.

Demoiselle ou libellule vraie ?

Voici la réponse au 39 ème Keskecé, il s'agissait d'une partie du corps d'une libellule.

Il s'agirait comme l'a dit Phyllis, d'une Brachymesia herbida.

Les libellules ou odonates se divisent en deux groupes : 

les Anisoptères ou libellules vraies et les Zygoptères ou demoiselles.

Voici quelques différences morphologiques permettant de les distinguer :

les yeux : gros et joints au moins en un point chez  les anisoptères, les yeux sont plus petits et toujours séparés chez les zygoptères

les ailes : repliées au-dessus du corps en position de repos (chez les zygoptères), ou étendues à l'horizontale (chez les anisoptères)

Il s'agirait donc pour celle là, d'une anisoptère.

Les anisoptères sont des insectes carnivores aussi bien à l’état larvaire qu’à l’état adulte. 

Les larves chassent au fond de l’eau de nombreuses petites 

proies (larves d’insectes, vers, têtards, alevins…) qu’elles capturent à l’aide d’une « mâchoire articulée » située sous la tête et appelée masque. 

Adultes, elles capturent en vol des insectes parfois de la taille d’un papillon. 

Elles sont à leur tour les proies des oiseaux, des poissons et des grenouilles. 

Les œufs sont pondus dans ou près de l’eau.

 Le développement larvaire est aquatique et dure plus ou moins longtemps selon les espèces. 

La larve mue plusieurs fois et quitte un beau jour l’eau afin d’opérer sa métamorphose ; ce moment critique peut durer plusieurs heures. 

Ayant enfin abandonné son exuvie, la libellule doit ensuite atteindre sa maturité sexuelle.

 Elle va ainsi errer loin de l’eau, chassant inlassablement. 

Elle retournera quelques jours plus tard au bord de l’eau : les mâles pour y défendre un territoire et « saisir » une femelle, ces dernières pour pondre et ainsi perpétuer l’espèce.

Source : http://educatif.eau-et-rivieres.asso.fr/pdf/libellules.pdf

Il pleut, il mouille ....

C'est la fête à l'escargot.

 Ils pullulent dans le jardin, et se régalent des fruits de la passion tombés à terre.

Y en a qui pose pour la photo.

Son petit nom est Zachrysia provisoria, c'est l'escargot le plus courant de la Martinique, sa coquille peut être aussi marron clair.

Par contre, il y a aussi celui là, l'Achatine (achatina fulica) qui il y a quelques années avait envahi les jardins, c'était une plaie.

C'est un escargot géant et comestible originaire d'Afrique, il avait été emmené ici en Martinique pour en faire l'élevage, seulement quelques spécimens ont pris la clef des champs, et résultat invasion et prolifération.

Je me souviens il y a dix ans, on était obligé d'aller ramasser chaque jour les escargots dans le jardin, on en remplissait un seau d'enfant entier et nos voisins aussi.

Ces escargots ont un appétit féroce, si on laissait faire en quelques jours plus de plante et ils mangeaient quasiment tout.

Aujourd'hui, on en rencontre quelques uns, mais beaucoup moins, je pense qu'avec le temps, ils ont du rencontrer un prédateur.

En tout cas, on a jamais essayé d'en manger, pourtant, il y a de quoi, le pied peut mesurer pour un adulte entre 15 et 20 cm, certain dirait "c'est le pied" mais ce n'est pas mon cas.

Ces petites bêtes qui peuplent notre quotidien

Les p'tites bêtes, c'est pas ça qui manque...

...tout les jours on a de quoi s'émerveiller...

...et surtout le soir, un grand nombre de papillon de nuit, certains sont identifiés et d'autres pas...

...tout ça pour vous dire que j'ai fait un nouvel album photo intitulé "Petites bêtes"

Nos amis les lézards

Voici un petit gif animé avec les lézards rencontrés dans notre jardin et certains en République Dominicaine.

Concours de photo

Le blog Osmose organise un concours de photo auquel je participe.

Le thème est : Insecte posé ou pas.

La photo que j'ai mis n'est bien sûr pas signée et ce n'est pas celle là non plus.

Les votes sont ouverts ici du 18/07 au 24/07 et les résultats seront publiés le 26/07.

Alors si vous avez envie de voter ou d'aller voir...

Le crapaud buffle

Rhinella Marina ou Bufo Marina de la famille des bufonidées est une espèce d'amphibien.

Ici en Martinique, on l'appelle le crapaud buffle, à cause de sa grande taille.

Celui sur la photo fait 20 cm du bout de son nez à son autre extrémité.

Rhinella, n'a de joli que son prénom, il est pour bon nombre d'entre nous, plutôt repoussant.

C'est un animal très prolifique, la femelle ponds des centaines d'oeufs.

Il a été importé depuis la Guyane française vers 1944 pour permettre une diminution des moustiques et des courtilières.

Ce crapaud fait parti de notre quotidien avec des périodes dans l'année où ils sont beaucoup plus nombreux.

La journée, on peut les voir dans des endroits frais et à l'ombre, comme dans des pots de fleurs et à la tombée de la nuit, ils sortent, ils se promènent.

Chez nous, ils sont attirés par les croquettes de notre chatte, et cherchent inlassablement à renter dans la maison.

Dès la nuit tombée, il faut donc faire attention à toutes les ouvertures.

Ce qui est dérangeant dans sa visite, c'est qu'il se cache, reste toute la nuit et au matin, nous avons la désagréable surprise de trouver quelques déjections....

Nous avons donc depuis le temps mis au point quelques"techniques".

Tout d'abord, pour éviter qu'ils ne rentrent à l'intérieur et pouvoir garder les portes ouvertes, nous avons des planches  de 40 cm de haut ( plus bas, ils sautent ) pour mettre en bas de chaque ouverture.

Au cas où on oublie de mettre ces planches, ça arrive, on passe au plan B, il faut coûte que coûte attraper l'animal qui a eu la mauvaise idée de rentrer, l'outil idéal, c'est la boîte de conserve vide 4/4, que l'on a toujours sous la main.

Une fois que l'on a mis la boîte sur le crapaud, avec le couvercle ou éventuellement un bout de carton, on retourne tout ça et on va "balancer" l'animal le plus loin possible de la maison, en espérant qu'il se soit fait une belle frayeur et qu'il ai compris les limites que nous lui imposons...

Tout ça pour vous expliquer les photos qui suivent...

Attention âme sensible, excusez moi!

Ce jour là, pas de boîtes de conserves sous la main, toutes étaient parties au tri, il ne nous restait de disponible qu'un pot de confiture, et pour ma part, je n'aurai jamais cru que ce spécimen pourrait rentrer dans ce bocal.

Et bien si!!!

Alors une fois l'animal attrapé, contents de cet exploit, on n'a pu qu'admiré notre prise sous tous ses angles, et bien sûr prendre ces clichés afin que tout le monde en profite, de ce côté là, je ne suis pas avare.

J'espère que ces photos ne vont heurter personne, car ce gentil Bufo a été relâché dans la nature, sans qu'aucun mal ne lui soit fait.

La moralité de cette histoire pourrait être : on a beau être un crapaud buffle, on rentre quand même dans un pot de confiture.

les tisserands de Juan Dolio

En se promenant dans le village de Juan Dolio, en République Dominicaine, on est interpellé par un vacarme au dessus de notre tête.

Dans cet arbre, une bonne cinquantaine de nids, et d' oiseaux magnifiques au buste jaune et à la tête noire, des tisserands.

Tous très occupés dans la confection de leur nid.

En regardant bien, on se rend compte que les oiseaux se servent des tiges des feuilles de ce même arbre pour tisser  leur nid.

Voici un extrait sonore de ce joyeux tintamarre.